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  • La vallée de la Sélune subit actuellement d’importants changements dans la morphologie de ses berges et de son cours d’eau. Ainsi, l’analyse des interactions entre zone aquatique et zone riveraine dans ce contexte de restauration représente une opportunité scientifique unique de compréhension des mécanismes écologiques qui sous-tendent non seulement la résilience, mais aussi le fonctionnement global des écosystèmes. Le projet « interaction entre zones aquatiques et riveraines » (RestaurE) étudie le rétablissement du fonctionnement des écosystèmes de la Sélune (résilience). Il considère les interactions entre la morphologie du fleuve, la recolonisation de l’eau et des berges par la végétation et par les espèces d’invertébrés aquatiques et terrestres. Ce projet de recherche a pour objectif d’amorcer l’analyse des néo-habitats issus de la restauration de la Sélune en se concentrant sur les interactions terrestres/aquatiques au niveau des interfaces riveraines. Il permettra ainsi de comprendre le rôle spécifique de ces interactions dans le processus de résilience des écosystèmes en restauration. L’étude des interactions entre zones aquatiques et riveraines sur la Sélune est réalisée sous deux angles : (1) Caractériser le fonctionnement bio-géo-morphologique du cours d’eau et de ses berges ; (2) Étudier le fonctionnement des réseaux trophiques (aquatiques et terrestres). Cette couche donne la localisation des secteurs d'étude utilisés dans le cadre du projet "RestaurE".

  • L’effacement des barrages de la Sélune a pour objectif de restaurer les écosystèmes aquatiques dans le bassin versant et les populations animales et végétales aquatiques. Une des conditions du succès de l’opération est la réapparition de formes fluviales diversifiées et d’habitats aquatiques diversifiés. Idéalement, le cours d’eau reprendrait son tracé et sa dynamique initiale. Cependant, la nécessaire gestion des sédiments a impliqué des interventions humaines de degrés variables selon les secteurs, avec des conséquences probables sur la morphologie du cours d’eau (sinuosité, géométrie) et sur la nature du substrat du lit (granulométrie). La lamproie marine et le saumon, candidats à la recolonisation, façonnent le substrat des cours d’eau en construisant des nids où ils déposent et recouvrent leurs œufs. Cette activité peut significativement et durablement modifier la répartition des sédiments dans les zones de reproduction et augmenter la complexité des habitats aquatiques. Le projet « rôle des espèces ingénieures dans la restauration des habitats » étudie l’influence de ces deux espèces de poissons migrateurs sur la mobilité des sédiments et la morphologie du cours d’eau dans leurs zones de reproduction. Comprendre le rôle de ces espèces est important pour suivre la restauration de la vallée de la Sélune après sa remise en continuité et le retour des grands migrateurs. Cette couche donne la localisation des secteurs d'étude utilisés dans le cadre du projet de recherche "Espèces ingénieures" ("rôles des espèces ingénieures dans la restauration des habitats").

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    Au cœur du massif karstique de la Fontaine de Vaucluse, le LSBB permet d’accéder à des échelles d’étude habituellement inaccessibles qui vont de la fracture avec son écoulement (61 à ce jour) à un continuum de 14 000 m2 (sous 30 à 519 m de couverture), avec tous les intermédiaires, notamment un bloc de 5 m de coté et 20 m de haut (5 forages). Il est donc possible d’y étudier les problèmes de changement d’échelles avec de réelles possibilités de validation. Le projet a pour finalité d’aboutir à une modélisation numérique (prenant en compte les différentes échelles spatiales et temporelles mises en jeu par le système) de sa structure complexe, des flux associés et d’élaborer les méthodologies nécessaires pour la caractérisation du milieu et à la mise en œuvre des outils de modélisation.

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    Le site du Durzon correspond à un aquifère karstique d’une superficie de 100 km2 qui alimente la source du Durzon (débit moyen 1.4 m3/s). Cette source fournit de façon naturelle l’alimentation en eau potable de la partie aveyronnaise du Larzac. Ce site dispose d’un suivi du débit de la source (Parc Naturel des Grands Causses). Le laboratoire Géosciences Montpellier assure un suivi pluviométrique, la mesure des écoulements souterrains, la mesure des déformations associées à la recharge par inclinométrie, et la mesure de la gravité sur des sites aériens et souterrains. Des suivis hydrologiques et géochimiques complémentaires sont assurés par le laboratoire Hydrosciences Montpellier.

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    Le Site Expérimental Hydrogéologique (SEH) de Poitiers a été développé par l’équipe Hydrasa (FRE 3114), dans le cadre du Réseau National de Sites Hydrogéologiques (SNO H+) et du programme "EAUX" de la région Poitou-Charentes (CPER 2002-2006). Situé 2 km à l’Est du Campus Sciences de l’Université de Poitiers, le SEH couvre une superficie de 12 hectares sur des terrains appartenant à l’Université (Site du Deffend : Observatoire Régional du Patrimoine Végétal). D’un point de vue géologique, le SEH est implanté sur le versant nord du « Seuil du Poitou », vaste plateau carbonaté Mésozoïque marquant la transition entre les bassins sédimentaires Aquitain et Parisien.

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    Le site d’Hyderabad (Inde) est situé dans un aquifère cristallin altéré et fracturé soumis à de fortes pressions anthropiques (pompages, intrants…) induites par les pratiques agricoles. Le site de Choutuppal (43 ha) constitue un observatoire expérimental local disposant d’une vingtaine de piézomètres entre lesquels des essais de pompages en interférences et essais de traçages peuvent être réalisés. Le bassin versant de Maheshwaram (55 km2) est caractérisé par une très forte activité agricole impactant le cycle de l’eau, le niveau de la nappe aquifère et sa qualité. Plusieurs centaines de forages abandonnés sont disponibles pour réaliser diverses investigations. Les questionnements scientifiques sont la compartimentation/hétérogénéité de l’aquifère de socle, les relations entre propriétés hydrodynamiques et paramètres de transport et finalement l’évolution de la composition chimique de l’eau souterraine en lien avec les activités anthropiques et le changement climatique. Les problèmes essentiels concernent la vulnérabilité de la population à la disponibilité de la ressource et sa qualité altérées par les activités anthropiques Le partenaire du site est le National Geophysical Research Institute qui possède le foncier de Choutuppal et possède un accord de collaboration avec les chefs de villages à Maheshwaram.

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    Le site de Plœmeur (Morbihan) correspond à un aquifère exploité depuis 1991 en domaine cristallin fracturé, qui fournit ~ 1 million de m3 par an pour l’alimentation en eau potable d’une ville de 20000 habitants. La qualité chimique de l’eau extraite est très bonne, elle est notamment caractérisée par un faible taux de nitrates dans une région pourtant fortement touchée par les pollutions diffuses. Bien que les roches présentes soient constituées de granites et de micaschistes, roches classiquement considérées comme peu perméables, on observe des écoulements très rapides, localisés dans quelques zones fracturées. Les problèmes essentiels concernent la vulnérabilité de l’aquifère vis à vis des transferts de polluants anthropiques, les risques éventuels de salinisation de cet aquifère côtier, et la définition des zones de recharge en lien avec la mise en place d’un périmètre de protection. Ce site dispose d’une couverture piézométrique très dense avec une cinquantaine de forages de 30 à 150 m de profondeur. Ce dispositif permet de réaliser des suivis long terme – hydrologiques, hydrochimiques et géophysiques – et des expérimentations innovantes sur les propriétés hydrologiques des milieux hétérogènes.