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Le cours amont de la Sélune n'est pas accessible aux poissons migrateurs du fait des deux barrages hydroélectriques. Les lamproies sont bloquées à une quinzaine de kilomètres de la mer par le premier barrage infranchissable de la Roche qui boit. La méthode utilisée pour échantillonner les lamproies est celle mise au point par Lasne et al. (2010) permettant de prélever plus efficacement les individus de très petite taille que par pêche électrique. La méthode s’appuie sur l’utilisation d’un outil dérivé du filet de Surber, permettant de prélever les ammocètes de façon standardisée. Cette enceinte permet de réaliser des prélèvements ponctuels, à la manière des EPA. La réalisation d’un point de prélèvement se déroule en plusieurs étapes. Après avoir localisé un microhabitat favorable, une caisse est enfouie dans le substrat jusqu’à une profondeur d’environ 15 cm. L’opérateur prélève alors le substrat et le dépose dans le filet. La colonne d’eau dans la caisse est filtrée et les sédiments dans le filet déposés sur un tamis afin de récupérer toutes les ammocètes. Ces dernières sont mesurées et des prélèvements génétiques sont effectués lorsque leur taille le permet. Un total de 30 prélèvements maximum est effectué par station. Ce tableau contient les données individuelles sur les lamproies capturées selon les années d'étude 2013, 2015, 2019 et 2021.
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L’ouverture des barrages va considérablement impacter le fonctionnement des populations de truites de la Sélune. Le rétablissement de la continuité écologique du fleuve modifiera les flux populationnels en autorisant la remontée plus en amont des truites de mer amphihalines et le déplacement des truites autochtones en aval et en amont des barrages. La population de truites est suivie sur un réseau de stations couvrant l’ensemble du bassin de la Sélune à l'aide d'un indice d’abondance, qui est effectué tous les 2 ans. Les campagnes de terrain respectent le protocole de pêche Vigitruite®, mis au point à l’INRA et destiné à être utilisé partout en France. Cet indice d’abondance, rapporté à la superficie d’habitats favorables sur le cours d’eau permet d’évaluer la quantité de truitelles présentes dans la rivière, issues de la reproduction naturelle des années passées. Ce tableau donne les données individuelles sur les truites capturées selon l'année d'étude.
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Les barrages sont à l’origine de modifications significatives du régime hydrologique, de la température de l’eau et des flux biologiques et biogéochimiques. C’est le cas des barrages de Vezins et de la Roche qui Boit, présents sur le cours principal de la Sélune qui ont eu pour conséquence, l'existence de deux lacs de retenue entre 1919 et 2022 pour La Roche qui Boit et entre 1932 et 2019 pour Vezins. A compter de la fin de la dernière vidange du barrage de La Roche qui Boit, fin 2022, ces deux lacs n'ont donc plus d'existence dans le paysage de la vallée. Cette couche représente les deux lacs de retenues, tel qu'ils étaient référencés en 2017, soit avant le début des travaux de démantèlement des deux barrages hydroélectriques de la Sélune. Parmi les données attibutaires associées à ces deux entités, la longueur est issue d'un calcul réalisé par l'équipe du projet Sélune sur la base du référentiel de points établis sur la totalité du bassin versant (et donc sur la totalité du cours de la Sélune) et leur connaissance des zones d'influences lacs / cours naturel.
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Carte du NDVI (Normalized difference Vegetation Index) sur la commune de Combourg au 09/08/2022
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Le cours amont de la Sélune n'est pas accessible aux poissons migrateurs du fait des deux barrages hydroélectriques. Les lamproies sont bloquées à une quinzaine de kilomètres de la mer par le premier barrage infranchissable de la Roche qui boit. La méthode utilisée pour échantillonner les lamproies est celle mise au point par Lasne et al. (2010) permettant de prélever plus efficacement les individus de très petite taille que par pêche électrique. La méthode s’appuie sur l’utilisation d’un outil dérivé du filet de Surber, permettant de prélever les ammocètes de façon standardisée. Cette enceinte permet de réaliser des prélèvements ponctuels, à la manière des EPA. La réalisation d’un point de prélèvement se déroule en plusieurs étapes. Après avoir localisé un microhabitat favorable, une caisse est enfouie dans le substrat jusqu’à une profondeur d’environ 15 cm. L’opérateur prélève alors le substrat et le dépose dans le filet. La colonne d’eau dans la caisse est filtrée et les sédiments dans le filet déposés sur un tamis afin de récupérer toutes les ammocètes. Ces dernières sont mesurées et des prélèvements génétiques sont effectués lorsque leur taille le permet. Un total de 30 prélèvements maximum est effectué par station. Cette couche donne la localisation des secteurs d'étude utilisés dans l'échantillonnage des lamproies selon les années d'étude 2013, 2015, 2019 et 2021.
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Cette carte illustre la moyenne annuelle de l'indice de végétation par différence normalisée (NDVI) pour l'année 2020 dans une région de Bretagne, avec une attention particulière portée au bassin versant de la Rance (délimité en noir). Le NDVI, calculé à partir de données satellitaires, est un indicateur clé pour évaluer la densité et la santé de la végétation. Les couleurs varient des zones rouges (faible couverture végétale ou sols nus) aux zones vertes (végétation dense et en bonne santé). Cette analyse fournit une vue d'ensemble des dynamiques écologiques en 2020 et constitue une base précieuse pour la gestion des écosystèmes, l'agriculture et la conservation dans cette région.
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Le cours amont de la Sélune n'est pas accessible aux poissons migrateurs du fait des deux barrages hydroélectriques. Les lamproies sont bloquées à une quinzaine de kilomètres de la mer par le premier barrage infranchissable de la Roche qui boit. La méthode utilisée pour échantillonner les lamproies est celle mise au point par Lasne et al. (2010) permettant de prélever plus efficacement les individus de très petite taille que par pêche électrique. La méthode s’appuie sur l’utilisation d’un outil dérivé du filet de Surber, permettant de prélever les ammocètes de façon standardisée. Cette enceinte permet de réaliser des prélèvements ponctuels, à la manière des EPA. La réalisation d’un point de prélèvement se déroule en plusieurs étapes. Après avoir localisé un microhabitat favorable, une caisse est enfouie dans le substrat jusqu’à une profondeur d’environ 15 cm. L’opérateur prélève alors le substrat et le dépose dans le filet. La colonne d’eau dans la caisse est filtrée et les sédiments dans le filet déposés sur un tamis afin de récupérer toutes les ammocètes. Ces dernières sont mesurées et des prélèvements génétiques sont effectués lorsque leur taille le permet. Un total de 30 prélèvements maximum est effectué par station. Cette donnée comprend les abondances observées lors des échantillonnages de lamproies selon les années d'étude 2013, 2015, 2019 et 2021.
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L’effacement des barrages de la Sélune fait l’objet d’un programme scientifique initié en 2012 dans lequel des paramètres environnementaux sont suivis afin de fournir un réel retour d’expérience sur cette opération de restauration. En 2019 s’est mis en place un observatoire de données, chargé d’assurer la collecte et le traitement de ces paramètres (biotiques et abiotiques). Les données acquises à partir de 2012 et au moins jusqu’en 2027, seront centralisées grâce à un système d’information (SI), appelé SISelune. SISelune vise à aider les scientifiques associés au programme Sélune et à rendre les données accessibles à tous. Cette couche présente la zone d'étude, basée sur les sous-bassins versants hydrographiques pour la partie continentale, et la masse d'eau de transition pour la baie du Mont St-Michel.
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Estimation de l'humidité des sols de Bretagne représentée sous la forme d'une série temporelle d'images raster à 10 mètres de résolution entre janvier 2017 et décembre 2022. La méthode d’estimation de l’humidité, développée à l’INRAE (UMR TETIS), est basée sur l'utilisation d'images satellitaires des nouveaux systèmes d’observation de la Terre Copernicus radar et optique Sentinel-1 et Sentinel-2. Plus d'informations sur la méthode : https://geosas.fr/metadata/pdf/Livrable_TED_Bosco_Mars2022_Bretagne_INRAE_Baghdadi.pdf
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Le rétablissement du continuum fluvial de la Sélune après l’arasement des barrages permettra la colonisation de l’amont du bassin anciennement inaccessible aux truites. Ainsi, le suivi des populations piscicoles amphihalines de la Sélune est réalisé sur le cours principal et ses affluents, aussi bien en amont qu’en aval des anciens barrages. Ceux-ci permettent d’appréhender la dynamique de ces populations de truites communes avant, pendant et après l’effacement des barrages. Concernant les truites, l’inventaire est réalisé en suivant le protocole VIGITRUITE®. Il s'agit d'un protocole standardisé pour estimer l’abondance des juvéniles de truite (Salmo trutta) en cours d’eau. Il s’appuie sur un échantillonnage par unité d’effort, unité fixée à 5 minutes de pêche effective, et délivre ainsi des abondances en nombre de juvéniles par 5 minutes. Des abaques pour convertir les abondances en densités sont disponibles, et un guide d’interprétation des densités, de faibles à excellentes, est proposé. Il permet de mobiliser sur le terrain un nombre réduit de personnes par rapport aux inventaires traditionnels. Le protocole s’applique en cours d’eau jusqu’à 8 m de large où la profondeur n’excède jamais 60 cm. Il a été validé sur des rivières granitiques et calcaires en Bretagne et Normandie. VIGITRUITE® cible spécifiquement les juvéniles de l’année (0+) et les juvéniles d’un an (1+). L’abondance en 0+ renseigne du remplacement des générations (ou recrutement), utile au suivi démographique des populations. L’abondance des 0+ et 1+ est aussi le reflet de la qualité de l’habitat trutticole et des atteintes ponctuelles à son intégrité (pollution, sédimentation, fragmentation notamment). C’est un outil diagnostic des populations de truite et de leurs habitats en cours d’eau. Ce protocole est appliqué en septembre des années considérées : tous les 2 ans entre 2012 et 2020 puis chaque année de 2021 à 2027. L'année 2020 est particulière à cause du COVID. Pour plus d'information concernant les condition d'acquisition, se reporter aux rapports de l'observatoire Sélune des biocénoses dont les liens sont fournis dans ce document. Ce jeu de données fournit les données d'abondances de truitelles (0+, 1+ et cumul), par station et par session de pêche.